Agriculture, artisanat et premières villes
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L'économie mésopotamienne
C’est au Moyen-Orient que l’on est passé pour la première fois d’une économie de prédation – chasse et cueillette – à une économie de production, fondée sur l’agriculture et l’élevage. C’est en Mésopotamie, plaine alluviale, particulièrement sèche au sud, que les hommes ont inventé l’irrigation, un système artificiel permettant de contrôler la circulation de l’eau. Les Mésopotamiens ont ainsi pu développer une économie prospère, basée sur l’élevage et les nombreuses cultures de céréales ou de fruits, à l’ombre de grands arbres comme les palmiers dattiers ou les tamaris.
La Mésopotamie était également une région d’artisanats innovants, aussi bien dans la production de textiles ou de vanneries, que dans le domaine des arts du feu – céramique, métallurgie ou verre, qui est élaboré dans cette zone au 3e millénaire avant J.-C. Quelque peu dépourvu de pierres et de minerais, c’était aussi un monde tourné vers l’extérieur pour des échanges commerciaux à plus ou moins longue distance, par voie terrestre, fluviale et maritime.
L'économie mésopotamienne
C’est au Moyen-Orient que l’on est passé pour la première fois d’une économie de prédation – chasse et cueillette – à une économie de production, fondée sur l’agriculture et l’élevage. C’est en Mésopotamie, plaine alluviale, particulièrement sèche au sud, que les hommes ont inventé l’irrigation, un système artificiel permettant de contrôler la circulation de l’eau. Les Mésopotamiens ont ainsi pu développer une économie prospère, basée sur l’élevage et les nombreuses cultures de céréales ou de fruits, à l’ombre de grands arbres comme les palmiers dattiers ou les tamaris.
La Mésopotamie était également une région d’artisanats innovants, aussi bien dans la production de textiles ou de vanneries, que dans le domaine des arts du feu – céramique, métallurgie ou verre, qui est élaboré dans cette zone au 3e millénaire avant J.-C. Quelque peu dépourvu de pierres et de minerais, c’était aussi un monde tourné vers l’extérieur pour des échanges commerciaux à plus ou moins longue distance, par voie terrestre, fluviale et maritime.
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Premières villes
À la différence des villages, les villes sont des centres économiques et politiques où les hommes se rassemblent pour échanger marchandises et idées. Les premières villes apparaissent en Mésopotamie du sud au 4e millénaire avant J.-C., à l’époque dite d’Uruk. Le site de référence d’Uruk a en effet donné son nom à ce tout premier phénomène urbain.
Le réseau assez dense des villes a bien évolué au fil des 3000 ans de l’histoire mésopotamienne, des tout premiers centres urbains jusqu’aux mégapoles du 1er millénaire avant J.-C., dont les célèbres Ninive et Babylone. Qu’il s’agisse de cités plurimillénaires ou de villes nouvelles au destin plus ou moins éphémère, elles partagent un certain nombre de traits communs. Bâties en argile pour l’essentiel, elles étaient protégées par des remparts mais aussi pourvues d’installations d’envergure telles que des ports, des ponts ou des canaux. À côté de l’habitat, trop souvent méconnu, les temples et les palais sont les bâtiments les mieux fouillés.
Premières villes
À la différence des villages, les villes sont des centres économiques et politiques où les hommes se rassemblent pour échanger marchandises et idées. Les premières villes apparaissent en Mésopotamie du sud au 4e millénaire avant J.-C., à l’époque dite d’Uruk. Le site de référence d’Uruk a en effet donné son nom à ce tout premier phénomène urbain.
Le réseau assez dense des villes a bien évolué au fil des 3000 ans de l’histoire mésopotamienne, des tout premiers centres urbains jusqu’aux mégapoles du 1er millénaire avant J.-C., dont les célèbres Ninive et Babylone. Qu’il s’agisse de cités plurimillénaires ou de villes nouvelles au destin plus ou moins éphémère, elles partagent un certain nombre de traits communs. Bâties en argile pour l’essentiel, elles étaient protégées par des remparts mais aussi pourvues d’installations d’envergure telles que des ports, des ponts ou des canaux. À côté de l’habitat, trop souvent méconnu, les temples et les palais sont les bâtiments les mieux fouillés