Premiers rois, premiers empires
Un monde religieux
Un monde religieux
Dans l’ancienne Mésopotamie, la religion était omniprésente : tout était décidé et inspiré par les dieux. Le panthéon mésopotamien était le miroir de la société. Les divinités appartenaient ainsi à une hiérarchie céleste : des divinités majeures comme Enlil, Enki, Shamash, Ishtar et plus tard Marduk, étaient assistées de divinités et génies de rang mineur. Les dieux avaient également des liens de parenté et des attributions spécifiques, bien que leurs rôles n’aient pas été exclusifs et qu’ils aient connu de nombreuses évolutions au fil du temps.
Les hommes avaient été conçus pour servir les dieux en travaillant à leur place. Ils leur devaient donc une dévotion constante, marquée par des prières et des offrandes de toutes natures : liquides (libations), animaux (sacrifices), vêtements, objets ou encore chants. Le respect des divinités passait par l’offrande de repas quotidiens, de nombreux rites et des fêtes, ainsi que par la prise en compte de tous les signes qui pouvaient être autant de messages divins.
Un monde religieux
Dans l’ancienne Mésopotamie, la religion était omniprésente : tout était décidé et inspiré par les dieux. Le panthéon mésopotamien était le miroir de la société. Les divinités appartenaient ainsi à une hiérarchie céleste : des divinités majeures comme Enlil, Enki, Shamash, Ishtar et plus tard Marduk, étaient assistées de divinités et génies de rang mineur. Les dieux avaient également des liens de parenté et des attributions spécifiques, bien que leurs rôles n’aient pas été exclusifs et qu’ils aient connu de nombreuses évolutions au fil du temps.
Les hommes avaient été conçus pour servir les dieux en travaillant à leur place. Ils leur devaient donc une dévotion constante, marquée par des prières et des offrandes de toutes natures : liquides (libations), animaux (sacrifices), vêtements, objets ou encore chants. Le respect des divinités passait par l’offrande de repas quotidiens, de nombreux rites et des fêtes, ainsi que par la prise en compte de tous les signes qui pouvaient être autant de messages divins.
Premiers rois, premières dynasties
Premiers rois, premières dynasties
« Après que la royauté descendit du ciel », comme le raconte la Liste royale sumérienne, la Mésopotamie historique a toujours été gouvernée par des souverains régnant sur un territoire plus ou moins étendu, voire des empires. Le roi tenait son pouvoir des dieux, dont il était le premier intermédiaire sur terre. Son statut se transmettait de père en fils. Certaines dynasties se sont parfois prolongées sur plusieurs siècles, bien que l’on compte de nombreux usurpateurs. Outre sa famille, le roi était entouré de dignitaires et d’une cour de serviteurs.
Tout souverain mésopotamien avait pour mission de garantir la prospérité de son royaume et de son peuple. Cela passait par sa dévotion envers les dieux et sa pratique rigoureuse d’un certain nombre de rites et d’offrandes. Il devait veiller à la construction et à l’entretien des sanctuaires, des remparts ou des canaux. Souverain guerrier, il assurait également la sécurité du territoire et l’apport de butins, de tributs et de main-d’oeuvre grâce à ses victoires militaires. Le roi garantissait aussi la justice pour le bien-être de son peuple, avec les premiers textes de lois connus à ce jour.
Premiers rois, premières dynasties
« Après que la royauté descendit du ciel », comme le raconte la Liste royale sumérienne, la Mésopotamie historique a toujours été gouvernée par des souverains régnant sur un territoire plus ou moins étendu, voire des empires. Le roi tenait son pouvoir des dieux, dont il était le premier intermédiaire sur terre. Son statut se transmettait de père en fils. Certaines dynasties se sont parfois prolongées sur plusieurs siècles, bien que l’on compte de nombreux usurpateurs. Outre sa famille, le roi était entouré de dignitaires et d’une cour de serviteurs.
Tout souverain mésopotamien avait pour mission de garantir la prospérité de son royaume et de son peuple. Cela passait par sa dévotion envers les dieux et sa pratique rigoureuse d’un certain nombre de rites et d’offrandes. Il devait veiller à la construction et à l’entretien des sanctuaires, des remparts ou des canaux. Souverain guerrier, il assurait également la sécurité du territoire et l’apport de butins, de tributs et de main-d’oeuvre grâce à ses victoires militaires. Le roi garantissait aussi la justice pour le bien-être de son peuple, avec les premiers textes de lois connus à ce jour.
Premiers empires
Premiers empires
L’histoire mésopotamienne alterne périodes de paix et de conflits. Initialement morcelée en petits pouvoirs sumériens rivaux mais liés entre eux par des relations complexes et une culture commune, la Mésopotamie du 3e millénaire avant J.-C. voit l’affirmation progressive d’ambitions territoriales plus larges visant à l’unification du pays.
C’est la dynastie d’Akkad qui apparaît ainsi comme le premier État mésopotamien, sinon le premier empire. Elle est restée le modèle durable de la royauté mésopotamienne pour les siècles suivants.
On peut citer le royaume d’Ur qui reprend son autonomie à la chute d’Akkad et se développe en empire, ou ensuite le grand royaume unifié par Hammurabi de Babylone dans la première moitié du 2e millénaire avant J.-C.
À la chute du royaume amorrite de Babylone, d’autres puissances se succèdent jusqu’au 1er millénaire avant notre ère. Cette époque voit alors l’apogée des grands empires assyrien au nord et babylonien au sud de la Mésopotamie, avec les célèbres monarques Sargon II, Assurbanipal ou Nabuchodonosor II.
Premiers empires
L’histoire mésopotamienne alterne périodes de paix et de conflits. Initialement morcelée en petits pouvoirs sumériens rivaux mais liés entre eux par des relations complexes et une culture commune, la Mésopotamie du 3e millénaire avant J.-C. voit l’affirmation progressive d’ambitions territoriales plus larges visant à l’unification du pays.
C’est la dynastie d’Akkad qui apparaît ainsi comme le premier État mésopotamien, sinon le premier empire. Elle est restée le modèle durable de la royauté mésopotamienne pour les siècles suivants.
On peut citer le royaume d’Ur qui reprend son autonomie à la chute d’Akkad et se développe en empire, ou ensuite le grand royaume unifié par Hammurabi de Babylone dans la première moitié du 2e millénaire avant J.-C.
À la chute du royaume amorrite de Babylone, d’autres puissances se succèdent jusqu’au 1er millénaire avant notre ère. Cette époque voit alors l’apogée des grands empires assyrien au nord et babylonien au sud de la Mésopotamie, avec les célèbres monarques Sargon II, Assurbanipal ou Nabuchodonosor II.